
Katimavik m’a permis d’établir des liens avec des gens de partout au pays et de tous les horizons que je n’aurais jamais rencontrés sans ce programme.
Johannah Brockie a participé à l’expérience nationale de Katimavik de janvier à juillet 2020
Comment décrirais-tu l’Expérience nationale Katimavik ?
Je décrirais mon Expérience nationale Katimavik comme étant stimulante et dynamique ; aucune journée n’était pareille à la suivante. J’ai été mis au défi physiquement, mentalement et émotionnellement d’une manière que je n’aurais jamais pu imaginer avant de participer au programme. J’ai pu utiliser mes compétences existantes pour contribuer aux projets d’équipe, tout en apprenant beaucoup des compétences des autres. J’ai pu découvrir mon pays d’origine comme je ne l’avais jamais fait auparavant grâce à des expériences éducatives et époustouflantes. Katimavik m’a également permis d’établir des liens avec des gens de partout au pays et de tous les horizons que je n’aurais jamais rencontrés sans ce programme.
Ta vie a-t-elle changé après Katimavik ? Si oui, de quelle manière ?
Oui ! Katimavik m’a permis de créer un réseau incroyable de leaders brillants et compatissants qui veulent me voir réussir. Mes agents de projet étaient deux des personnes les plus merveilleuses avec lesquelles j’ai eu le plaisir de travailler. Ils ont tous deux été d’un soutien incroyable depuis la fin de mon séjour dans le programme et ont gracieusement donné leur temps et leur énergie pour me fournir d’innombrables références pour divers postes. J’ai continué à garder le contact avec de nombreuses personnes que j’ai rencontrées dans les communautés que j’ai visitées tout au long de mon séjour à Katimavik.
Ton conseil aux participants et participantes actuels et futurs :
Soyez indulgent envers vous-même et laissez les autres prendre le relais dans les moments difficiles. Vous ferez de même pour eux plus tard.
Rien n’est certain… saisissez toutes les occasions qui se présentent à vous au cours de ce programme, surtout lorsqu’elles vous font peur.
Enfin, soyez gentil. Soyez curieux. Amusez-vous. Vous allez réussir.

Oû étaient tes rotations et tes placements volontaires?
Ma première rotation a eu lieu à Nanaimo, en Colombie-Britannique, de juillet à octobre 2020, où j’ai été affecté à la Society for Equity, Inclusion, and Advocacy. Ici, j’ai pu rencontrer un groupe incroyable de défenseurs qui soutiennent la population la plus vulnérable de Nanaimo, soit les personnes mal logées. J’ai pu prendre part au travail de sensibilisation de la communauté, avoir des conversations incroyables avec les résidents, et les soutenir en leur remettant diverses fournitures et des informations sur les services sociaux.
Ma deuxième rotation s’est déroulée d’octobre à décembre 2020 à Winnipeg, au Manitoba, où j’ai été placé au Festival du Voyageur. Là-bas, j’ai participé à l’entretien de Lower Fort Garry ainsi qu’à la coordination de la programmation scolaire.
De quelle(s) réalisation(s) es-tu le plus fier ?
Aucun membre de ma cohorte n’a quitté le programme au cours de la deuxième rotation, malgré le confinement en plein hiver. Nous avons persévéré et trouvé des moyens de nous engager de manière significative (et sécuritaire) auprès de la communauté malgré tous les obstacles rencontrés.
Mon équipe a coordonné et facilité des conversations avec des politiciens à tous les niveaux du gouvernement au cours de nos deux rotations. Nous avons également réussi à planifier et à exécuter deux excursions pendant notre première rotation, l’une à Tofino et l’autre à Vancouver. J’ai pu voir la célèbre exposition de Ken Monkman au Musée d’anthropologie de Vancouver et faire du surf pour la première fois à Tofino, un objectif que je visais depuis de nombreuses années.
Quelle a été ta réaction face à la pandémie ?
Lorsque la pandémie a fait son apparition, j’ai bien sûr été secoué et découragé, comme tant d’autres personnes. Je n’étais pas en mesure de poursuivre le travail que j’aimais tant (animer des programmes pour les personnes ayant une déficience intellectuelle) et je me sentais impuissant.
Après avoir pris le temps de réfléchir à la situation, je me suis rappelé que le travail de service et la création de liens avec les membres de la communauté sont plus importants aujourd’hui qu’à tout autre moment de ma vie. La pandémie n’a fait qu’exacerber les inégalités dans nos communautés et a rendu encore plus vulnérables les personnes déjà marginalisées.
Quelle est l’anecdote la plus mémorable que tu aimeras partager?
Je voulais trouver un moyen de continuer à soutenir ces personnes de façon sécuritaire et significative tout au long de la pandémie ; c’est alors que j’ai décidé de poser ma candidature à Katimavik !

Parmi mes moments les plus mémorables, il y a eu ma première expérience de surf (à Tofino), ma rencontre avec une bande de chiots et cette nuit passée dans une cabane dans les arbres sur l’île Lasqueti, près de Nanaimo.
Quels sont tes conseils pour les futurs participants?
Je vous conseille d’être honnêtes, communicatifs et d’être compatissants les uns envers les autres (même lorsque c’est difficile). Dans ce programme, vos compétences seront mises à l’épreuve comme jamais auparavant. Il sera crucial, pour créer les liens les plus solides les uns avec les autres et pour vivre une expérience réussie (et amusante !), d’être responsable envers vous-même et envers votre équipe. Faites preuve d’honnêteté et de rigueur, avec vous-même et les membres de votre équipe, quant à vos capacités et à votre niveau d’énergie, qui peuvent varier d’un jour à l’autre. Cela change régulièrement, au gré du vent, sans parler de toute l’incertitude qu’engendre une pandémie. N’oubliez pas: votre agent.e de projet et votre équipe veulent votre réussite !