Notre mission

Chez Katimavik, notre mission est de façonner une génération de jeunes dynamiques, prêt·es à changer le monde. Nous les guidons pour devenir des citoyen·es passionné·es, altruistes, et prêt·es à bâtir un avenir meilleur. Avec Katimavik, chaque jeune est équipé·e pour faire une différence.

Nous unissons nos forces avec d’autres organisations pour promouvoir la compréhension, le respect et la réconciliation avec les peuples autochtones ainsi qu’avec les citoyen·es issus de toutes cultures et de tous horizons. Ensemble, nous créons un monde où la diversité est célébrée et où chacun·e a sa place.

Katimavik

Ce mot de la langue inuktitute représente le concept d'un « lieu de rencontre ». Il englobe l'essence même de l'organisme.

Notre vision

Imaginez une génération de jeunes pleinement engagé·es, autonomes, et prêt·es à relever tous les défis. Chez Katimavik, nous oeuvrons pour un avenir où ces jeunes leaders travaillent main dans la main pour construire des communautés équitables, protéger notre environnement, et s’épanouir individuellement pour contribuer au développement d’un meilleur Canada.

Notre engagement

Katimavik se conforme à la Loi sur l’équité en matière d’emploi et à la Loi canadienne sur les droits de la personne.

Nous nous engageons à favoriser un milieu de travail inclusif et diversifié où chaque membre de l’équipe est valorisé·e, respecté·e et encouragé·e à s’épanouir. Nous croyons que notre force réside dans la richesse des profils, des perspectives et des expériences que chaque employé·e apporte à notre organisation.

Katimavik ne fait aucune discrimination fondée sur la nationalité ou l’origine ethnique, la couleur, la religion, l’âge, le genre, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre, l’état matrimonial, l’état familial, les caractéristiques génétiques et/ou le handicap.

Katimavik s’engage à fournir un environnement de travail inclusif et sans obstacles.

Nous croyons qu’en célébrant la diversité et en favorisant un environnement inclusif, nous enrichissons non seulement notre culture organisationnelle, mais également l’impact que nous avons dans les communautés que nous servons.

Ensemble, nous sommes plus fort·es et mieux équipé·es pour inspirer la prochaine génération de leaders.

Cofondateurs

Katimavik est ravi et honoré de rendre hommage à ses cofondateurs, le regretté sénateur Jacques Hébert et le regretté Barney Danson. Le sénateur Hébert et M. Danson ont tous deux travaillé sans relâche à la création d’un organisme qui permettrait aux jeunes Canadiens et Canadiennes de s’engager dans un service communautaire significatif et de découvrir la richesse du pays. En 1977, leur idée est devenue réalité et Katimavik est né.

« Katimavik a été fondé par deux êtres humains incroyablement accomplis, dévoués et passionnés qui ont vu le vaste potentiel des jeunes Canadiens et Canadiennes », a déclaré John-Frederick Cameron, directeur général de Katimavik.

« Animés d’un profond amour pour notre grand pays, M. Danson et le sénateur Hébert ont bâti Katimavik avec les valeurs de service public, d’altruisme et de dévouement. Les jeunes et les communautés du pays continuent de bénéficier de leur leadership et de leur exemple. C’est avec humilité que nous reconnaissons l’ampleur et le génie de leur vision et de leur mission que nous célébrons chaque jour. »

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Barney Danson

Barney Danson est né et a grandi à Toronto. Adolescent, il a rejoint les Forces armées canadiennes, où il a finalement atteint le grade de lieutenant. En 1944, il a combattu et a été blessé pendant la Seconde Guerre mondiale lors de la bataille de Normandie.

Après son retour au pays, M. Danson a créé la Danson Corporation, une entreprise de plastique qui allait bientôt connaître un immense succès. En 1968, il a été élu pour la première fois à la Chambre des communes, représentant la circonscription torontoise de York-Nord.

En 1974, il est nommé ministre d’État aux Affaires urbaines par le premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Deux ans plus tard, il devient finalement ministre de la Défense nationale.

Tout au long de sa vie, M. Danson s’est donné pour mission de redonner à la communauté, en siégeant à de nombreux conseils et commissions à but non lucratif, notamment l’Institut national canadien pour les aveugles, le Musée canadien de la guerre, la Ballet Opera House Corporation et le Conseil canadien pour le commerce autochtone.

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Jacques Hébert

Jacques Hébert est né à Montréal et a étudié à l’université Saint Dunstan de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard. Avant sa carrière politique, il était journaliste et propriétaire de deux maisons d’édition.

Tout au long de sa vie publique, M. Hébert a été un ardent défenseur de la nécessité de donner aux jeunes les compétences, les connaissances ainsi que l’expérience nécessaires pour jouer un rôle actif dans la société.

Un an après la création de Katimavik, M. Hébert a été nommé Officier de l’Ordre du Canada. En 1983, il a été nommé sénateur canadien, un poste qu’il a occupé pendant 15 ans.

Après avoir cofondé l’organisme, M. Hébert a continué de s’impliquer dans Katimavik. Il en a ainsi était le président pendant plusieurs années. En 1986, il a entamé une grève de la faim de 21 jours pour protester contre la première tentative de démantèlement du programme par le gouvernement nouvellement élu de l’époque. Le financement a finalement été rétabli et Katimavik a survécu. Pendant sa grève de la faim, M. Hébert a perdu 27 livres.

Au-delà de sa défense de l’engagement des jeunes, M. Hébert était reconnu comme un conteur charismatique. Il était doté d’un grand sens de l’humour mais aussi d’une capacité naturelle à établir des liens avec des gens de tous les milieux.

Notre histoire

Revivez l'histoire de Katimavik, de 1977 à aujourd'hui.

1977 : Genèse et idéaux

L’organisme Katimavik (« lieu de rencontre », en Inuktitut) voit le jour. Ses fondateurs sont animés du désir d’éduquer les jeunes et de les inciter à pratiquer, toute leur vie, l’engagement citoyen grâce au travail communautaire. La première année, Katimavik mobilise 1000 participant·es travaillant sur des projets dans plus de 40 communautés.

1985 : La consécration

Le nombre d’ancien·nes augmente, iels sont 15 000 en 1985.  Au cours de cette Année internationale de la jeunesse, l’Organisation des Nations Unies décerne à l’organisme un prix pour sa mobilisation pour l’environnement.

1986 : Plus de 17 000 participant·es formé·es

Au milieu des années 1980, Katimavik a déjà contribué à l’éducation de plus de 17 000 jeunes Canadiens et Canadiennes par l’intermédiaire du service volontaire, de l’engagement communautaire, de la découverte d’autres cultures, de la pratique des langues officielles du Canada et de la protection de l’environnement.

1986 – 1994 : Le temps des difficultés

Katimavik ne reçoit plus de subventions fédérales. Affaibli, l’organisme survit comme base de plein air et centre de formation en banlieue de Montréal, à L’Île-Perrot.

1994 : Le renouveau

Katimavik dispose à nouveau d’une enveloppe budgétaire. En 1994, 66 participant·es de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick réalisent des projets dans six localités. Les effectifs passent ensuite à plus de 1 000 participant·es par an, qui œuvrent dans quelques 90 localités.

1999 : Reconnaissance sur le plan international

Katimavik participe à la conférence de l’International Association for National Youth Service (IANYS) organisée à El Paso (Texas). Katimavik met aussi en œuvre un plan stratégique quinquennal pour aborder le nouveau millénaire. Les premières activités entre participant·es et député·es (« Rencontre ton député ») se tiennent sur la Colline Parlementaire.

2000 – 2001 : Deux nouveaux programmes

Deux projets pilotes sont mis en place pour une durée d’un an : « Leader 16-19 » et « Leader Plus 22-26 ». Ils ont été financés par « Canadien Heritage ».

2004 : Voyage au Ghana

Katimavik participe à la conférence internationale organisée par la IANYS à Accra (Ghana) et conclut un partenariat avec l’Université de l’Île de Vancouver à Nanaimo en Colombie-Britannique, qui peut dès lors accorder des crédits aux participant·es (jusqu’en 2012).

2005 : Intégration à des formations universitaires

À North-Vancouver (Colombie-Britannique), l’Université Capilano reconnaît formellement le programme Katimavik en accordant des crédits aux étudiants qui y participent (jusqu’en 2012).

2006 : Des actions rentables

Katimavik signale que chaque dollar dépensé par le gouvernement fédéral dans le cadre de son programme rapporte 2,20$ aux communautés qui accueillent des participants.

2007 – 2008 : Refonte du programme

Le programme de formation subit plusieurs modifications grâce auxquelles Katimavik pourra mesurer plus efficacement et plus scientifiquement les progrès réalisés par chaque participant·e sur le plan du développement personnel.

2008 – 2009 : Adoption d’un modèle de compétence et la création d’éco-stage

Katimavik restructure son programme d’apprentissage expérientiel. Le programme n’est plus seulement axé sur l’amélioration des aptitudes ; il favorise aussi le développement des compétences personnelles, sociales et professionnelles des participant·es.

Grâce au soutien du Secrétariat à la jeunesse du Québec, Katimavik met sur pied le programme d’éco-stages, permettant aux jeunes intéressé·es par le domaine de l’environnement, d’acquérir des connaissances plus approfondies des enjeux environnementaux et du marché du travail.

2008 – 2012 : Bâtir des relations avec des communautés autochtones

Katimavik lance un nouveau programme qui permet aux participant·es de vivre dans des communautés ayant une présence autochtone. Ils ont ainsi l’opportunité d’approfondir leurs connaissances sur leur histoire et leurs contributions afin de bâtir des relations durables entre autochtones et non-autochtones.

2009 – 2010 : Inauguration des programmes de 6 mois

À compter de septembre 2009, le programme de base de Katimavik se concentre sur les thématiques suivantes: « Éco citoyenneté et vie active », « Langue seconde et identité culturelle »,  « Découverte culturelle et engagement citoyen ».

2010 : L’accent mis sur l’impact dans les communautés 

Les communautés qui accueillent des groupes Katimavik sont sélectionnées en fonction de critères qui reflètent les domaines d’impact ciblés par le programme : services sociaux, la réduction de la pauvreté, l’éducation formelle et informelle, les arts, la culture, le patrimoine, les sports, les loisirs, l’environnement, le développement durable, les médias, la communication et la justice sociale.

2010 – 2011 : Intégration de programmes postsecondaires

Le Cégep Marie-Victorin (Québec, 2009) et le George Brown College (Ontario, 2010) reconnaissent le programme Katimavik en accordant des crédits aux étudiant·es qui y participent (jusqu’en 2012).

2011 – 2012 : Une année remplie de succès terminée par une annonce difficile

Pendant l’année financière 2011-2012, Katimavik a réuni plus de 1 000 jeunes Canadiens et Canadiennes afin de contribuer au bien-être social et économique de 54 communautés canadiennes ; Katimavik a aidé au soutien de plus de 600 organismes à but non lucratif, avec près de 660 000 heures de service volontaire au profit de ces communautés.

Nous avons malheureusement subi un revers imprévu lors de l’annonce du budget fédéral le 29 mars. Malgré le soutien et les mots d’encouragement évidents du Premier ministre et du ministre du Patrimoine canadien dans nos précédents rapports annuels, malgré l’évaluation sommative élogieuse produite par Patrimoine canadien quelques semaines à peine avant l’annonce du budget, malgré notre alignement manifeste avec les buts et priorités politiques du gouvernement de l’époque et valeur incontestable créée par Katimavik pour ses participant·es et ses partenaires communautaires, le gouvernement fédéral a mis fin à son financement de Katimavik.

2012 : La transition

Les ancien·es ont organisé diverses activités afin que Katimavik reste actif et présent dans les médias. Le programme d’éco-stages a engendré de fantastiques résultats pour les communautés et pour les jeunes qui y ont participé.

2014 : Le développement des jeunes autochtones

Le programme Développement des Jeunes Autochtones collabore avec les communautés autochtones afin de soutenir les jeunes autochtones dans l’atteinte de leurs objectifs personnels et professionnels et contribuer à la transformation de la qualité de vie dans les familles et dans les communautés. Parmi nos partenaires se trouvent des institutions postsecondaires d’expériences, dévouées à encadrer les jeunes dans leur processus de développement.

2016 : Katimavik s’engage à promouvoir l’éducation sur la vérité et la réconciliation

Dorénavant, la réconciliation active devient partie intégrante de tous les programmes de Katimavik. L’objectif : outiller les jeunes à s’engager dans les activités de réconciliation de façon réfléchie et informée au sein de leurs propres communautés.

2018 : Relance du programme d’Expérience Nationale

Le programme d’Expérience Nationale est relancé dans le cadre de l’initiative Service Jeunesse Canada du gouvernement. Dorénavant, les jeunes de tous horizons peuvent participer à des projets de service volontaire d’une durée de 6 mois, tout en contribuant au développement des communautés.

2021 : Nouveau programme FuturParfait

Katimavik lance un nouveau programme FuturParfait qui permet aux jeunes de développer leur professionnalisme par l’entremise d’une formation intensive, d’une expérience de travail garantie et d’une collaboration avec des employeurs reconnus.

2024 : Actualisation de l’image de marque 

Katimavik actualise son image de marque et modifie son logo iconique. Un nouveau site web illustre ce changement qui contribue un peu plus à l’héritage de Katimavik.

Nos rapports annuels

Retrouver et consulter l'historique de nos rapports annuels sur les dix dernières années.